Le patient est considéré comme immunisé s’il a reçu 2 doses documentées du vaccin ou en cas de sérologie positive.
Contre-indiqué si un début de traitement est prévu dans moins de 4 semaines. Contre-indiqué pendant la grossesse.
Lorsqu’une protection rapide est requise, un intervalle d’au moins 4 semaines entre les 2 doses est acceptable.
Contre-indiqué.
Contre-indiqué si un début de traitement est prévu dans moins de 4 semaines. Contre-indiqué pendant la grossesse.
Lorsqu’une protection rapide est requise, un intervalle d’au moins 4 semaines entre les 2 doses est acceptable.
Contre-indiqué.
Les personnes qui ont eu un zona au cours de la dernière année sont considérées comme immunisées.
Ce vaccin n’est plus offert et a été remplacé par le vaccin non vivant contre le zona (ShingrixMD).
Non recommandé. Utiliser un vaccin inactivé.
Non recommandé. Utiliser un vaccin inactivé.
Remarque : Le vaccin non vivant contre le zona (ShingrixMD) est suggéré pour tous les patients atteints d’une MII qui sont immunodéprimés et âgés de 18 ans et plus, et fortement recommandé pour tous les patients atteints d’une MII âgés de 50 ans et plus, qu’ils soient immunodéprimés ou non.
Sans objet
Contre-indiqué (utiliser un vaccin inactivé).
Contre-indiqué.
Sans objet
Contre-indiqué.
Sans objet. Dans le contexte d’une éclosion active de mpox, le vaccin ImvamuneMD devrait être proposé aux personnes et aux groupes considérés à risque élevé de contracter la mpox.
Les personnes recevant un vaccin préexposition devraient se voir proposer ImvamuneMD en tant que série primaire à 2 doses, avec un intervalle d’au moins 28 jours entre les doses de 0,5 ml administrées par voie sous-cutanée. Les personnes considérées comme modérément à sévèrement immunodéprimées et admissibles à une vaccination préexposition devraient être prioritaires pour recevoir 2 doses d’ImvamuneMD administrées à l’intervalle autorisé (28 jours entre les doses).
La variole d’origine naturelle a été éradiquée dans le monde entier, et la vaccination antivariolique est associée à un risque de morbidité importante, voire de mortalité. L’analyse globale des risques et des avantages soutient la recommandation de ne pas vacciner systématiquement la population canadienne contre la variole. En conséquence, la vaccination antivariolique est très limitée.
Non recommandé au Canada.
Non recommandé
Les vaccins à virus vivant qui ne sont pas administrés le même jour doivent l’être à un intervalle d’au moins 28 jours, soit de 4 semaines.6
TNF : facteur de nécrose tumorale, IL : interleukine, JAK : janus kinase, CCNI : Comité consultatif national de l’immunisation
* Selon le CCNI, il s’agit de ce qui suit : méthotrexate ≤ 0,4 mg/kg/semaine; azathioprine ≤ 3,0 mg/kg/jour; 6-mercaptopurine ≤ 1,5 mg/kg/jour.
§ Dans le cas des patients prenant des stéroïdes à forte dose (≥ 2 mg/kg/jour ou ≥ 20 mg/jour) pendant moins de 2 semaines, certains spécialistes envisageraient un intervalle de 2 semaines entre l’arrêt des stéroïdes et la vaccination.
† L’immunodéficience qui suit l’utilisation de protéines humaines recombinantes, y compris les antagonistes du facteur de nécrose tumorale alpha (adalimumab, infliximab et étanercept) ou les anticorps monoclonaux ciblant les cellules B (rituximab), peut être prolongée. L’intervalle jusqu’au rétablissement immunitaire varie selon le schéma thérapeutique et d’autres facteurs. Les recommandations peuvent être modifiées au fur et à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles.
‡ Les patients recevant un traitement par védolizumab peuvent continuer à recevoir des vaccins non vivants. Il n’existe pas de données sur la transmission secondaire d’une infection par des vaccins vivants chez des patients recevant du védolizumab. Les vaccins vivants peuvent être administrés en même temps qu’ENTYVIOMD seulement si les avantages l’emportent sur les risques.
Considéré comme sûr. Indiqué pour les voyages dans certaines parties de l’Asie.
Considéré comme sûr. Une prophylaxie préexposition peut être envisagée en cas de voyage dans des zones à haut risque. Compte tenu de la possibilité d’une réponse sous-optimale au vaccin en cas d’immunosuppression, une prophylaxie post-exposition associant vaccin et immunoglobuline devrait être envisagée en cas d’exposition.
Contre-indiqué chez les patients immunodéprimés. Envisager une forme inactivée injectable au besoin.
Contre-indiqué chez les patients immunodéprimés. En cas de voyage dans une zone touchée par la fièvre jaune, consulter un spécialiste des maladies infectieuses.
TRANSFUSION SANGUINE RÉCENTE/IMMUNOGLOBULINE
* Cette liste n’est pas exhaustive. Les exigences en matière de vaccination varient selon la destination du voyage. Consulter un spécialiste des maladies infectieuses pour obtenir des recommandations précises.
† Un intervalle plus long est recommandé pour les doses plus élevées d’immunoglobuline (voir l’ouvrage Red Book2).
Non
Non
Administrer selon le calendrier habituel.
Rappel du vaccin DCaT tous les 10 ans; le vaccin DCaT est utilisé à la place du dT chez les personnes de 14 à 16 ans1.
Le vaccin DCaT devrait être proposé aux femmes enceintes et administré entre la 27e et la 32e semaine de gestation lors de chaque grossesse, quels que soient leurs antécédents vaccinaux.
Non
Administrer selon le calendrier habituel, en particulier en cas de risque accru d’infections invasives à Hib.
Non
Vaccin destiné aux hommes et aux femmes de 9 à 26 ans*.
2 doses (à la naissance, puis de 6 à 12 mois).
Hautement recommandé pour les HSH.
Non
Vaccin annuel. Le moment de la vaccination devrait concilier le creux de l’immunosuppression et la nécessité d’administrer le vaccin avant le début de la saison grippale (généralement à la mi-décembre).
Non
Non
Non
Dose unique chez les patients de 2 ans et plusA :
Le Pneu-C-20 devrait être le produit de choix pour la vaccination de routine et de rattrapage chez les enfants de moins de 5 ans qui présentent un risque accru de maladie pneumococcique invasive. Veuillez consulter le Guide canadien d’immunisation pour obtenir les calendriers recommandés.
Le PCV-20 est actuellement couvert uniquement par les régimes d’assurance privés. La couverture peut varier selon la province.
* L’intervalle est d’au moins 8 semaines si l’administration rapide de la série est requise.
Ahttps://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/guide-canadien-immunisation-partie-4-agents-immunisation-active/page-16-vaccin-contre-pneumocoque.html
Non
Administrer selon le calendrier habituel.
Vacciner les patients à risque s’ils ne l’ont pas déjà été.
Non
Vacciner les patients à risque (asplénie, VIH, immunosuppression congénitale)
Non
Administrer 2 doses : à la naissance, puis de 6 à 12 mois ou à la naissance, puis de 6 à 18 mois†.
Si le patient a été vacciné lorsqu’il était immunodéprimé et qu’il fait partie d’un groupe à risque, il faut envisager un rappel lorsqu’il ne sera plus immunodéprimé.
Recommandé pour les groupes à risque (p. ex. maladie du foie comme la cholangite sclérosante primitive, voyageurs, HSH).
Oui
Administrer selon le calendrier habituel.
Le schéma posologique dépend du vaccin utilisé†; vérifier les titres post-vaccinaux 1 mois après la dernière dose. Consulter le Guide canadien d’immunisation pour les non-répondeurs.
Oui
Peut-être administré individuellement à la place du vaccin contre le VHA et du vaccin contre le VHB. Administrer selon le calendrier habituel.
Non
HSH : hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, VIH : virus de l’immunodéficience humaine
* Les CDC recommandent désormais 2 doses du vaccin contre le VPH chez les personnes qui commencent la série vaccinale avant leur 15ᵉ anniversaire. Trois doses du vaccin contre le VPH sont recommandées chez les personnes qui commencent la série vaccinale à leur 15ᵉ anniversaire ou par la suite et chez les personnes ayant certains problèmes d’immunosuppression (CDC, octobre 2016).
§ Chez les patients de 5 ans ou plus pour lesquels le vaccin pneumococcique polyosidique est indiqué, certains experts recommandent l’utilisation du vaccin conjugué avant l’administration du vaccin polyosidique chez les patients immunodéprimés (quel que soit leur âge) afin de renforcer la réponse immunitaire. Dans ces cas, il faut administrer le vaccin polyosidique au moins 8 semaines après le vaccin conjugué, puis attendre 5 ans avant d’administrer 1 seule dose de rappel de Pneumovax® 23 (CCNI, 2012). À l’heure actuelle, le vaccin PrevnarMD 13 n’est pas autorisé chez les patients de 5 ans et moins, bien que son utilisation soit toujours recommandée chez les patients à haut risque. CCNI. Mise à jour sur l’utilisation des vaccins conjugués contre le pneumocoque chez les enfants, 2010. CCNI. Statement on the Use of Conjugate Pneumococcal Vaccine – 13 Valent in Adults (Pneu-C-13), 2013.
† Le schéma posologique des vaccins contre l’hépatite A et l’hépatite B dépend du vaccin utilisé. Voir la monographie du vaccin pour obtenir les instructions. Des calendriers accélérés sont disponibles pour certains vaccins.
Deux (2) doses du vaccin Spikevax XBB.1.5 de Moderna ou 3 doses du vaccin Comirnaty XBB.1.5 de Pfizer-BioNTech avec un intervalle de 8 semaines entre les doses sont le calendrier recommandé. Une dose supplémentaire est recommandée pour les personnes qui sont modérément à gravement immunodéprimées, avec un intervalle de 4 à 8 semaines entre les doses (voir le Tableau 1 pour les calendriers et dosages).
L’intervalle de 8 semaines est plus long que l’intervalle autorisé et est recommandé, car une meilleure réponse immunitaire a été associée à un intervalle plus long entre les doses. Pour les personnes qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées, l’intervalle de 4 à 8 semaines entre les doses doit permettre de trouver un équilibre entre une réponse immunitaire potentiellement meilleure avec des intervalles plus longs et la nécessité d’une protection plus précoce en raison du risque d’exposition au SRAS-CoV-2 en circulation et du risque de maladie sévère attribuable à la COVID-19.
Il est recommandé aux personnes qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées de recevoir une dose supplémentaire dans le cadre de la série primaire par rapport aux personnes qui ne sont pas immunodéprimées, afin d’améliorer la réponse immunitaire et l’efficacité du vaccin dans ce groupe (sur la base de données concernant les adultes). Les personnes qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées ont généralement une réaction moins bonne aux vaccins contre la COVID-19 et courent un risque accru de contracter une maladie sévère.
Si les enfants de 6 mois à moins de 5 ans ont commencé la série primaire avec un vaccin ne contenant pas XBB.1.5 (c.-à-d. monovalent d’origine, bivalent BA.1 ou bivalent BA.4/5) mais n’ont pas terminé la série, le vaccin XBB.1.5 est le produit recommandé pour terminer la série primaire (voir le Tableau 2).
Pour les enfants de 6 mois à moins de 5 ans qui sont modérément à sévèrement immunodéprimés, 3 doses du vaccin Spikevax de Moderna (25 µg) sont préférables à 4 doses du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (3 µg), car l’acceptabilité est probablement plus grande et la mise en œuvre plus facile en raison du nombre inférieur de doses dans le calendrier de Spikevax de Moderna.
Un calendrier de produits combinés utilisant des vaccins de différents fabricants peut être proposé pour la série primaire; toutefois, si les vaccins Comirnaty de Pfizer-BioNTech et Spikevax de Moderna sont utilisés dans le cadre de la même série primaire pour un enfant de 6 mois à moins de 5 ans, le nombre total de doses de la série doit être conforme au calendrier du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (voir Tableau 2).
Les enfants qui ont commencé une série primaire avec un vaccin ne contenant pas XBB.1.5 avant l’âge de 5 ans et qui atteignent l’âge de 5 ans avant de terminer la série doivent recevoir le nombre de doses du vaccin XBB.1.5 recommandé selon le Tableau 2 pour les personnes de 5 ans et plus (y compris les notes de bas de page pertinentes). Les enfants qui ont commencé une série primaire avec un vaccin XBB.1.5 avant l’âge de 5 ans et qui atteignent l’âge de 5 ans avant d’avoir terminé la série doivent recevoir le vaccin suivant selon la posologie adaptée à leur âge actuel :
Une dose du vaccin XBB.1.5 est recommandée selon le calendrier autorisé dans la monographie du produit. Une dose supplémentaire est recommandée pour les personnes modérément à sévèrement immunodéprimées, avec un intervalle de 4 à 8 semaines entre les doses (voir le tableau 1 pour les calendriers et les dosages).
Il est recommandé aux personnes qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées de recevoir une dose supplémentaire dans le cadre de la série primaire par rapport aux personnes qui ne sont pas immunodéprimées, afin d’améliorer la réponse immunitaire et l’efficacité du vaccin dans ce groupe. Les personnes qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées ont généralement une réaction moins bonne aux vaccins contre la COVID-19 et courent un risque accru de contracter une maladie sévère.
L’intervalle de 4 à 8 semaines entre les doses pour les personnes qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées doit permettre de trouver un équilibre entre une réponse immunitaire potentiellement meilleure avec un intervalle plus long et la nécessité d’une protection plus précoce en raison du risque d’exposition au SRAS-CoV-2 en circulation et du risque de maladie sévère. En outre, il a été établi que le risque de myocardite et/ou péricardite après la deuxième dose est plus faible lorsque l’intervalle entre les doses est plus long.
Si des personnes de 5 ans et plus ont commencé la série primaire avec un vaccin ne contenant pas XBB.1.5 (c.-à-d. monovalent d’origine, bivalent BA.1 ou bivalent BA.4/5) mais n’ont pas terminé la série, le vaccin XBB.1.5 est le produit recommandé pour terminer la série primaire sur la base du nombre total de doses précédemment recommandées (c.-à-d. qu’elles doivent recevoir un total de 2 doses du vaccin contre la COVID-19 dans le cadre de la série primaire si elles ne sont pas immunodéprimées et 3 doses du vaccin dans le cadre de la série primaire si elles sont immunodéprimées) (voir le Tableau 2).
En ce qui concerne les enfants qui ont commencé une série primaire avant l’âge de 5 ans et qui atteignent l’âge de 5 ans avant de terminer la série, voir la section Enfants de 6 mois à moins de 5 ans ci-dessus.
Il n’est plus question de préférence de produit entre Spikevax de Moderna et Comirnaty de Pfizer-BioNTech en ce qui concerne l’utilisation des vaccins XBB.1.5 et contre la COVID-19 chez les personnes de 12 à 29 ans non vaccinées. Auparavant, Comirnaty de Pfizer-BioNTech était préféré à Spikevax de Moderna pour la série primaire chez les personnes de 12 à 29 ans en raison du risque plus élevé de myocardite et/ou péricardite observé après la série primaire du vaccin monovalent original Spikevax (100 µg) [en particulier après la deuxième dose]. Toutefois, cette préférence de produit n’est plus recommandée. Par rapport à la série primaire monovalente originale, le risque de myocardite et/ou péricardite devrait maintenant être plus faible en raison de l’utilisation d’un schéma à une (1) dose chez la plupart des personnes et potentiellement en raison d’un dosage plus faible du vaccin Spikevax disponible (50 µg dans la formulation XBB.1.5 par rapport à 100 µg dans la formulation monovalente originale).
Les vaccins à ARNm sont les produits à privilégier. Il est recommandé de proposer une série primaire du vaccin contre COVID-19 à sous-unités protéiques autorisé (Nuvaxovid XBB.1.5 de Novavax aux personnes de 12 ans et plus qui ne peuvent ou ne veulent pas recevoir un vaccin à ARNm contre la COVID-19. La préférence pour les vaccins à ARNm par rapport aux vaccins à sous-unités protéiques est attribuable à la disponibilité de plus de données concernant les avantages et les risques des vaccins à ARNm par rapport aux vaccins à sous-unités protéiques. Les recommandations concernant l’utilisation du vaccin à sous-unités protéiques sont actuellement examinées par le CCNI. Les vaccins à ARNm originaux et le vaccin Nuvaxovid original de Novamax ont été associés à un risque rare de myocardite et/ou péricardite. Les données ne sont pas encore disponibles pour les vaccins XBB.1.5.
Si le Nuvaxovid XBB.1.5 de Novavax est proposé comme série primaire à des personnes de 12 ans ou plus qui sont modérément à sévèrement immunodéprimées, il convient de noter que l’innocuité et l’efficacité du vaccin n’ont pas été établies pour ce groupe. Le consentement éclairé pour l’utilisation du vaccin Nuvaxovid XBB.1.5 de Novavax chez les personnes modérément à sévèrement immunodéprimées devrait inclure les renseignements ci-dessus, ainsi que les données probantes sur le profil d’innocuité et l’efficacité des vaccins à ARNm contre la COVID-19 dans ces populations, sur la base d’une utilisation en situation réelle chez un grand nombre de personnes.
| Groupe d’âge | Calendrier de vaccinationA | Produits | Intervalle recommandéB |
|---|---|---|---|
| Calendrier pour les personnes qui ne sont pas modérément à sévèrement immunodéprimées | |||
| De 6 mois à moins de 5 ans |
|
| 8 semaine |
| 5 ans ou plus |
| Spikevax de Moderna
Comirnaty de Pfizer-BioNTech
| Sans objet |
| Calendrier pour les personnes modérément à sévèrement immunodéprimées | |||
| De 6 mois à moins de 5 ans |
| Comme ci-dessus | 4 à 8 semaines |
| 5 ans ou plus |
| 4 à 8 semaines | |
| |||
Pour les personnes qui ont déjà été vaccinées avec une série primaire complète qui ne comprenait pas de vaccin contre la COVID-19 contenant XBB.1.5, une dose de ce vaccin est recommandée 6 mois après la précédente vaccination contre la COVID-19 ou l’infection par le SRAS-CoV-2 (la date la plus tardive étant retenue). Des intervalles plus courts (c.-à-d. de 3 mois à moins de 6 mois) après une vaccination ou une infection antérieure n’ont pas démontré un risque d’innocuité (voir le Tableau 2).
À l’heure actuelle, les personnes dont la série primaire comprend le vaccin contre la COVID-19 contenant XBB.1.5 n’ont pas besoin d’une dose supplémentaire une fois la série terminée.
Une dose du vaccin à ARNm contre la COVID-19 est préférable pour les personnes déjà vaccinées. Cependant, le vaccin Nuvaxovid XBB.1.5 de Novavax devrait être proposé aux personnes de 12 ans ou plus qui ne peuvent pas ou ne veulent pas recevoir un vaccin à ARNm contre la COVID-19. La préférence pour les vaccins à ARNm par rapport aux vaccins à sous-unités protéiques est attribuable à la disponibilité de plus de données concernant les avantages et les risques des vaccins à ARNm par rapport aux vaccins à sous-unités protéiques. Les recommandations concernant l’utilisation du vaccin à sous-unités protéiques sont actuellement examinées par le CCNI. Les vaccins à ARNm originaux et le vaccin Nuvaxovid original de Novamax ont été associés à un risque rare de myocardite et/ou péricardite. Les données ne sont pas encore disponibles pour les vaccins XBB.1.5.
Pour plus d’information sur la gestion des erreurs et des écarts, voir la ressource de l’ASPC : Guide de référence rapide sur l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 : Gestion des erreurs ou des écarts dans l’administration de vaccins.
| Âge | Vaccination antérieure avec uniquement des vaccins à ARNm contre la COVID-19 exempts de XBB.1.5 | Nombre de doses et intervalle des vaccins à ARNm contre la COVID-19 contenant XBB.1.5 à administrer | |
|---|---|---|---|
| Calendrier pour Spikevax XBB.1.5 de ModernaB | Calendrier pour Comirnaty Omicron XBB.1.5 de Pfizer-BioNTechC | ||
| Pour les personnes non modérément à sévèrement immunodéprimées | |||
| 6 mois à moins de 5 ansD | 3 doses ou plus | Voir 2 doses ou plus | 1 dose 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. |
| 2 doses ou plus | 1 dose 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. | Voir 2 doses ou 3 doses ou plus, selon le cas | |
| 2 doses | Voir 2 doses ou plus | 1 dose 8 semaines après la dernière dose | |
| 1 dose | 1 dose 8 semaines après la dernière dose | 2 doses 8 semaines après la dernière dose et entre les doses | |
| 5 ans ou plus | 2 or more doses | 1 dose 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. | 1 doseE 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. |
| 1 dose | 1 dose 8 semaines après la dernière dose | 1 dose 8 semaines après la dernière dose | |
| Pour les personnes modérément à sévèrement immunodéprimées | |||
| 6 mois à moins de 5 ansF | 4 doses ou plus | Voir 3 doses ou plus | 1 dose 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. |
| 3 doses ou plus | 1 dose 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. | Voir 3 doses ou 4 doses ou plus, selon le cas | |
| 3 doses | Voir 3 doses ou plus | 1 dose 4 à 8 semaines après la dernière dose | |
| 2 doses | 1 dose 4 à 8 semaines après la dernière dose Le vaccin de Moderna est privilégiéF | 2 doses 4 à 8 semaines après la dernière dose et entre les doses | |
| 1 dose | 2 doses 4 à 8 semaines après la dernière dose et entre les doses Le vaccin de Moderna est privilégiéF | 3 doses 4 à 8 semaines après la dernière dose et entre les doses | |
| 5 ans ou plusH | 3 doses ou plus | 1 dose 6 mois après la dernière dose Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuitéH | 1 doseE, G 6 mois après la dernière doseG Il n’a pas non plus été démontré que des intervalles plus courts (de 3 mois à moins de 6 mois) présentaient un risque d’innocuité. |
| 2 doses | 1 dose 4 à 8 semaines après la dernière dose | 1 doseG 4 à 8 semaines après la dernière dose | |
| 1 dose | 2 doses 4 à 8 semaines après la dernière dose et entre les doses | 2 doses 4 à 8 semaines après la dernière dose et entre les doses | |
| |||
Comparativement aux personnes non enceintes, l’infection par le SRAS-CoV-2 pendant la grossesse est associée à un risque accru d’hospitalisation et d’admission à l’unité de soins intensifs (USI). L’infection par le SRAS-CoV-2 pendant la grossesse est également associée à un risque accru, chez le nouveau-né, de naissance prématurée, de faible poids à la naissance et d’admission à l’USI néonatale. La vaccination permet de protéger la personne enceinte et réduit également le risque d’hospitalisation pour son nouveau-né.
Il est recommandé aux personnes enceintes ou qui allaitent de se faire vacciner conformément à la section Indications, la vaccination contre la COVID-19 étant recommandée pour les personnes de 5 ans ou plus qui n’ont pas déjà été vaccinées. Les personnes enceintes figurent dans le groupe des personnes déjà vaccinées pour lesquelles la vaccination contre la COVID-19 est particulièrement importante.
Un vaccin à ARNm est préférable en raison des données rassurantes publiées sur l’innocuité de ces vaccins pendant la grossesse. Les vaccins contre la COVID-19 peuvent être administrés à n’importe quel stade de la grossesse.
Les personnes enceintes ou allaitantes ont été exclues des essais cliniques sur les vaccins contre la COVID-19. Toutefois, l’analyse des données recueillies par les registres internationaux de vaccination contre la COVID-19 n’a pas révélé à ce jour de signalement en matière d’innocuité maternelle ou néonatale.
Le consentement éclairé devrait inclure une discussion soulignant qu’il existe des données probantes en situation réelle sur le profil d’innocuité et l’efficacité des vaccins à ARNm chez un grand nombre de personnes enceintes ou qui allaitent, mais qu’il y a moins de données probantes à l’heure actuelle pour ce qui est de l’utilisation du vaccin à sous-unités protéiques.
Les taux d’effets indésirables sont semblables chez les personnes enceintes ou qui allaitent et chez celles qui ne sont pas enceintes ou qui n’allaitent pas. Les études n’ont révélé aucun effet de la vaccination à ARNm contre la COVID-19 sur les nourrissons ou les enfants nourris au lait maternel ou sur la production ou l’excrétion de lait. La vaccination durant la grossesse ne présente pas de risque accru d’issue défavorable de la grossesse, telle qu’une fausse couche, l’accouchement d’un mort-né, l’insuffisance de poids à la naissance, l’accouchement prématuré ou l’admission à l’USI néonatale.
Des données probantes suggèrent que l’administration de vaccins à ARNm contre la COVID-19 pendant la grossesse entraîne des titres d’anticorps comparables à ceux générés chez les femmes non enceintes. La réponse humorale IgG maternelle à de tels vaccins se transmet au fœtus à travers le placenta, ce qui entraîne un titre d’anticorps significatif et potentiellement protecteur dans la circulation sanguine du nouveau-né 1 semaine après la deuxième dose. Les nourrissons de personnes ayant reçu la deuxième dose d’une série primaire ou une dose de rappel pendant la grossesse présentaient un risque plus faible d’hospitalisation pour la COVID-19 (y compris Omicron) par rapport aux nourrissons nés de personnes non vaccinées.
L’effet était plus important pour la dose de rappel que pour la deuxième dose d’une série primaire et si la dose avait été administrée tard durant la grossesse plutôt que tôt. La protection de la vaccination maternelle contre l’hospitalisation du nourrisson diminue au fil du temps à partir de la naissance.
Les études d’observation montrent systématiquement la présence d’immunoglobulines (IgG et IgA) anti-spicule dans le lait maternel pendant au moins 6 semaines après l’administration à la mère d’un vaccin à ARNm. La protection contre des maladies résultant de l’allaitement est inconnue à l’heure actuelle.
Les personnes qui ont reçu un vaccin contre la COVID-19 pendant la grossesse sont encouragées à s’inscrire à un registre de vaccin contre la COVID-19 pour les personnes enceintes (voir le Tableau 2).
Il existe un Registre canadien du vaccin contre la COVID-19 pour les personnes enceintes et allaitantes, qui est hébergé par l’Université de la Colombie-Britannique olumbia and supported by the COVID-19 Immunity Task Force (CITF) to assess the safety and effectiveness of COVID-19 vaccines.
| Produit de vaccination | Renseignements sur le registre |
|---|---|
| Vaccin ComirnatyMD de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 | Pfizer-BioNTech ne dispose pas d’un registre de vaccins pour les personnes enceintes. Les personnes qui ont reçu le vaccin ComirnatyMD de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 pendant leur grossesse sont encouragées à s’inscrire au Registre canadien du vaccin contre la COVID-19 pour les personnes enceintes ou qui allaitent décrit ci-dessus. |
| Vaccin SpikevaxMD de Moderna contre la COVID-19 | Il existe un registre des vaccins qui surveille l’issue des grossesses chez les personnes ayant reçu le vaccin SpikevaxMD de Moderna contre la COVID-19 pendant la grossesse. Les personnes qui ont reçu le vaccin SpikevaxMD de Moderna contre la COVID-19 pendant la grossesse sont invitées à s’inscrire au registre en appelant au 1 866 MODERNA (1 866 663-3762). |
| Vaccin NUVAXOVIDMC de Novavax contre la COVID-19 | Il existe un registre des vaccins qui surveille l’issue des grossesses chez les personnes ayant reçu le vaccin NUVAXOVIDMC pendant la grossesse. Les personnes qui ont reçu le vaccin NUVAXOVIDMC pendant la grossesse sont invitées à s’inscrire au registre en visitant C-VIPER: COVID-19 Vaccines International Pregnancy Exposure Registry. |
IgG : immunoglobuline G; IgA : immunoglobuline A
Pour obtenir le plus récent calendrier canadien d’immunisation de populations particulières, veuillez consulter la page
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/guide-canadien-immunisation-partie-3-vaccination-populations-particulieres.html
Oui
Sans danger pour les membres de la famille.
Oui
Environ 5 % des patients vaccinés développent une éruption vésiculaire. Les personnes immunodéprimées doivent éviter tout contact avec le membre de la famille lorsque l’éruption cutanée est présente. Une prophylaxie postexposition (voir ci-dessous) est recommandée, car il n’est pas possible de différencier une éruption cutanée causée par le vaccin d’une véritable infection par la varicelle.
Oui
Les données sur l’excrétion de rotavirus vivants dans les selles après la vaccination sont limitées, mais l’inoculum est probablement moins important que dans le cas d’une infection active. Il faut prendre en compte les risques et les avantages. Si le vaccin est administré aux membres de la famille, une bonne hygiène des mains doit être observée pour prévenir le risque de transmission théorique.
Oui
Le vaccin oral contre la typhoïde n’entraîne pas l’excrétion de souches vaccinales vivantes de typhoïde dans les selles de sujets sains et il n’y a pas de transmission secondaire documentée.
Oui
Sans danger pour les membres de la famille.
Non
Vaccin non utilisé au Canada.
PROPHYLAXIE POSTEXPOSITION POUR LES EXPOSITIONS COMMUNES (voir l’ouvrage Red Book2 pour les définitions d’exposition)
Varicelle : Pour les patients immunodéprimés exposés à la varicelle, des immunoglobulines antivaricelleuses (VariZIGMD) doivent être administrées dès que possible, jusqu’à 10 jours après l’exposition3. Si VariZIGMD n’est pas disponible ou contre-indiqué, certains spécialistes recommandent un traitement par acyclovir oral (80 mg/kg/jour, 4 fois/jour; maximum 800 mg, 4 fois/jour) pendant 7 jours qui doit être administré dans les 7 à 10 jours suivant l’exposition2.
Rougeole : Les patients immunodéprimés exposés à la rougeole doivent recevoir de l’immunoglobuline intraveineuse dans les 6 jours suivant l’exposition, quels que soient leurs antécédents de vaccination. La vaccination n’est pas envisageable chez les patients immunodéprimés (vaccin vivant).
Hépatite A : Les patients immunodéprimés exposés à l’hépatite A doivent recevoir de l’immunoglobuline intraveineuse dans les 2 semaines suivant l’exposition, car il est possible que la réponse à la vaccination soit sous-optimale.
Pour obtenir le plus récent calendrier canadien d’immunisation de populations particulières, veuillez consulter la page
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/guide-canadien-immunisation-partie-3-vaccination-populations-particulieres.html